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 L'Armée Elfique

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MessageSujet: L'Armée Elfique   L'Armée Elfique Icon_minitimeDim 31 Aoû - 3:26


L'armée elfique





Structure et hiérarchie


Chaque territoire et protectorat elfique est défendu par des troupes locales, toutes sous le commandement du seigneur protecteur ou du protecteur des terres ; mais l’armée royale (également appelée armée d’Ellyrion ou armée du sud) est responsable de l’intégralité du royaume, elle est basée au Fort Ellyrion et est placée sous le haut commandement du roi (qui préférera généralement avoir l’appui du conseil des protecteurs). Il faut noter que bien que le roi soit également seigneur protecteur d’Aleandir, il existe une garde spécifique aux terres de la capitale différente de l’armée royale.
L’organisation des armées locales est totalement libre, mais on retrouve généralement les mêmes schémas de base et les mêmes spécialisations que dans l’armée royale, ce qui facilite la mise en commun. À moins qu’il ne soit lui-même un militaire très compétent (certains chefs militaires se sont vu attribuer des terres au cours de l’histoire) le protecteur ne dirige généralement ses troupes locales qu’en termes de directives politiques et militaires mais laisse le vrai contrôle à un chef militaire sous ses ordres, tout comme le roi laisse le contrôle de l’armée au commandant en chef. Les armées locales n’ont de réelle existence administrative que dans les capitales des territoires et leurs grandes villes. Les hameaux les plus isolés ne sont généralement défendus que par quelques manieurs d’épée ou d’arc autodidactes, difficilement intégrés aux troupes officielles.
On observe aussi quelquefois des hameaux de taille raisonnable, menés par un seigneur relativement influent qui préfèrent rester autonomes en termes d’organisation militaire. Ces hameaux ont bien souvent derrière eux un passé militaire glorieux et sont des guerriers respectés pour leur talent qui se joindront volontiers aux armées régulières lorsque la situation l’exigera. Ce sont également ces minorités culturelles qui font une des forces de l’armée elfique.
Les armées locales sont en théorie indépendantes de l’armée royale, mais lorsque la situation l’exige les gradés des armées du sud peuvent prendre le contrôle de troupes locales. Les soldats d’Ellyrion sont généralement considérés comme ayant une valeur plus sure que les soldats locaux et un gradé royal peut assez facilement dépasser son rang équivalent dans les armées locales.

Les armées royales sont formées par la réunion d’un effectif permanent de troupes dédiées (des soldats ayant choisi d’intégrer directement l’armée royale plutôt qu’une garde locale) et des effectifs variables venant des armées locales de chaque territoire, généralement des soldats triés sur le volet. Chaque soldat est libre du choix de son corps d’armée, et libre également d’en changer. Les soldats sont tous des volontaires, des professionnels suivant une vocation militaire, et non pas des recrues forcées pour servir en seul temps de crise (procédé que les elfes déplorent, autant pour son aspect meurtrier que pour son inefficacité).
La mise en commun des armées locales dans l’armée royale est décidée lors du conseil des protecteurs. Chacun d’entre eux est libre d’engager ou de retirer ses troupes et peux ne pas tomber d’accord sur les décisions militaires, mais on préfèrera toujours un accord commun à une situation politique interne plus tendue.

Les armées royales sont formées par la mise en commun d’une partie des armées locales. Les transferts de troupes se font généralement en continu, mais la décision des quantités exactes de troupes à mettre à disposition selon la situation est prise lors des conseils des seigneurs protecteurs. Ce conseil a d’ailleurs son mot à dire sur toutes les grandes décisions militaires, mais seul le roi peut énoncer la décision finalement prise. Un seigneur protecteur peut choisir de retirer ses troupes de l’armée royale s’il estime qu’elles courent à leur perte, mais un cas de pareil désaccord s’est rarement vu et fait bien souvent réfléchir le conseil tout entier. De plus, les elfes respectent le libre arbitre de chacun, y compris des soldats. Ce sont avant tout des volontaires et non pas des réquisitionnés, ils peuvent choisir de rester se battre même si leur seigneur décrète que c’est de la folie.

La bannière des elfes est le résultat d’un compromis judicieux permettant à tous les elfes de se sentir représenté par ce symbole. Elle figure une étoile à sept branches argentée (représentant les sept terres principales d’Anaëh) avec trois feuilles dorées flottant en-dessous (ou à côté suivant les dimensions du support), le tout sur FOND vert. La signification des trois feuilles est incertaine, de nombreuses versions existent sans probablement qu’aucune soit vraiment fausse. Certains y voient l’union du simple peuple à l’armée et à la religion, d’autres celle des trois déesses ayant permis l’existence des elfes (Kÿria pour les avoir créés, Elenwë pour avoir donné l’énergie de la vie, et Tari pour avoir offert l’éternité), ou encore de la nature, la magie, et la religion, voire parfois une simple référence à Anaëh. La variété des interprétations possibles a permis aux emblèmes d’être globalement acceptées, ce qui n’avait pas été le cas avec d’autres propositions.

En-dessous du roi, c’est le commandant en chef des armées qui a le contrôle des troupes d’Ellyrion. Il se réunit en conseil avec les capitaines de chaque section pour discuter des tactiques et des effectifs en temps, mais également de l’administration et des infrastructures à la disposition de l’armée pour faire ressortir les adaptations qui seraient nécessaires. Même si son rôle est assez administratif, le commandant peut prendre part à une bataille. Il ne le fait généralement que lorsque la majorité des troupes sont mobilisées pour une grande bataille d’importance non-négligeable pour une meilleure organisation, les gradés présents se reposent alors sur son expérience pour commander à des niveaux plus spécifiques tandis que le commandant agit de manière globale, bien entendu cette présence est également symbolique et motive les troupes.
Les capitaines ont le contrôle d’une section particulière de l’armée. Une grande partie de leur travail est exclusivement administratif : ils s’assurent de mettre à disposition les structures nécessaires à la formation des unités, leur hébergement si besoin ou leur équipement. Leur but est de fournir les soldats les plus compétents possibles. Ils apportent leurs connaissances spécifiques des troupes lors des concertations tactiques avec le commandant en chef. Tout comme ce dernier, il arrive également qu’ils prennent part de plus près aux actions militaires, souvent lors des batailles impliquant de grands effectifs afin de fluidifier la direction des mouvements des troupes au niveau de leur section.
Les capitaines ont sous leurs ordres plusieurs lieutenants. Leur nombre est variable d’une section à l’autre, ils agissent au niveau opérationnel, c’est-à-dire en prenant des décisions pour appliquer au mieux les directives tactiques venues de plus haut. Une certaine hiérarchie peut exister entre les lieutenants selon leur spécialisation, ceux qui dirigent une sous-section particulière d’une section sont appelés sous-lieutenants. Les sous-lieutenants ne sont pas nécessairement, sauf nécessité sous les ordres des lieutenants, mais ont simplement une moins grande variété de troupes à leur disposition.
Enfin, les lieutenants nomment des caporaux. Ce sont des chefs de groupe, chargés d’appliquer les ordres et éventuellement de prendre des décisions en cas d’imprévu. Les groupes se font et se défont au besoin des missions et des combats, les caporaux ne sont pas permanents. Certains toutefois acquièrent une certaine renommée et sont donc régulièrement sélectionnés, il y aussi des groupes qui se révèlent particulièrement efficaces et restent donc inchangés.
Dans certaines sections, les caporaux n’ont pas lieu d’être, comme chez les Eperviers où les messagers sont de toute façon solitaires.


Postes gradés :

• Commandant en chef des armées elfes

• Capitaine d’infanterie
Un lieutenant des épéistes, deux sous-lieutenants (une main/deux mains)
Un lieutenant des lanciers, deux sous-lieutenants (une main/deux mains)

• Capitaine d’archerie
Un lieutenant, deux sous-lieutenants (arcs courts/arcs longs)

• Capitaine de cavalerie
Deux lieutenants (guerriers/archers)

• Capitaine des éclaireurs
Deux lieutenants
Des caporaux occasionnels lors des reconnaissances en groupe

• Capitaine des Aigles
Deux lieutenants

• Capitaine des Eperviers
Un seul lieutenant (plus un délégué allégeant la tâche du capitaine qu’un vrai lieutenant, il n’agit que dans la partie ‘visible’ de la section)
Pas de caporaux
Le seul responsable de la partie ‘cachée’ de la section est le capitaine, les autres membres de cette facette ne sont que des contacts qui n’ont au maximum qu’une connaissance très partielle de celle-ci

• Capitaine des auxiliaires
Deux lieutenants de la section offensive (mages/autres)
La nomination d’un caporal auxiliaire dépend de la section dans laquelle il est intégré
Deux lieutenants de la section défensive (guérisseurs/autres)
La nomination d’un caporal est occasionnelle





Effectifs

Pour les armées locales, se reporter à ce sujet : lien

Pour l'armée royale : autour de 3 000 suivant le contexte politique, dont environ :
-Infanterie : 1 100
-Archerie : 900
-Cavalerie : 500
-Eclaireurs : 150
-Aigles : 300
-Eperviers : 50
-Auxiliaires : très variable, en moyenne entre 50 et 100
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MessageSujet: Re: L'Armée Elfique   L'Armée Elfique Icon_minitimeDim 31 Aoû - 3:30

Sections


L'infanterie

« L'infanterie elfique au combat est un spectacle incroyable, c'est un véritable mur de lames et de boucliers, strictement ordonné et d'une précision mortelle. Aucune vague ne semble assez puissante pour abattre cette muraille. »
Un général humain inconnu - archive de l'Académie Royale de Diantra : Les temps anciens

L'infanterie est la section la plus importante en taille, juste devant l'archerie. C'est également celle qui prend le plus de risques, toujours en première ligne, son rôle le plus courant sera celui d'un rempart de forteresse, chargée de contenir au maximum les armées ennemies pour que les archers et mages situés en arrière puissent démontrer librement leur puissance de frappe. La majorité des tactiques elfiques s'appuient essentiellement sur l'intégrité de ce bloc de défense vivant, parfois surnommé l'umbas i eldaiva : le bouclier des elfes. Il se doit d'agir comme un corps unique, parfaitement ordonné en son sein, pour des mouvements de défense ou d’attaques coordonnées d'une précision remarquable.
Qu'il s'agisse des hommes, des nains ou même des drows, les ennemis des elfes ont bien souvent fondé leur attaque sur des charges utilisant l'effet des masses et des foules, le rôle de l'infanterie sera alors de briser cet effet de foule en utilisant les armes adaptées aux troupes adverses, les elfes préférant de loin briser la charge avant qu'elle ne les atteigne que de devoir encaisser le choc avec leurs seuls muscles. L'infanterie comprend des épéistes d'une part et des lanciers d'autre part, chacun des deux corps d’armes différentes, se spécialisant ensuite dans l'arme à deux mains, ou l'arme à une main avec bouclier.
L'armure des fantassins est composée de tissu vert sombre, de maille classique mais d'un métal relativement léger, et d'éléments de plates de couleur dorée. Leur casque reprend la bannière elfique : deux feuilles protègent les joues, la troisième sert de décoration frontale, l'étoile d'argent est gravée sur cette dernière. Ils portent ensuite un long haubert de mailles, par-dessus lequel on PLACE une cuirasse faite d'un enchevêtrement de lames métalliques courbées, une deuxième protection de ce type au niveau de la taille, des épaulières, des garde-bras et des grèves. On rajoute enfin une cape, nouée dans le dos en rabattant les coins par-dessus les épaules et les croisant sur le torse, et un long pan de tissu qui vient entourer une partie des jambes, se glissant sous les plates et par-dessus la maille. Les éléments de plates varient quelque peu selon le corps d'infanterie qu'ils équipent.

Les épéistes / I mectari
Les épéistes sont les spécialistes du corps à corps direct, leur capacité à engager chaque unité adverse dans une sorte de rapide duel les rend particulièrement efficaces face à l'infanterie adverse, que ce soit par la charge groupée ou par l'engagement des troupes de manière assez dispersée (c'est le cas en forêt par exemple). Bien que ça ne soit pas leur spécialité, ils affichent des performances respectables lorsqu'il s'agit d'encaisser une charge.
- à une main : Usant agilement de leur bouclier et de leurs épées pour parer et contre-attaquer les coups qu'on leur destine, les épéistes à une main sont des unités particulièrement polyvalentes, capables de s'adapter à la plupart des adversaires. Leur intervention est souvent requise face à des ennemis pariant comme eux sur la souplesse et l'agilité, ou lorsqu'il est préférable de réussir à bloquer les attaques de l'adversaire. Ils sont de manière générale de très bonnes unités pour engager tout type d'infanterie mais manquent un peu d'allonge et de puissance de frappe. Ils sont équipés d'une épée de style elfique (légèrement courbée) à poignée courte et à lame moyenne et d'un bouclier léger, accroché à l'avant-bras, qui se trouve en fait être conçu comme un garde-bras amélioré. L'épaulière du bras portant le bouclier est également agrandi et renforcée de manière à ce que ce bras serve pleinement d'élément défensif. L'autre bras est laissé beaucoup plus libre pour des frappes rapides.
- à deux mains : Les épéistes qui choisissent l'épée à deux mains se dotent d'une puissance de frappe très importante, contrebalancée par une défense assez aléatoire, leur survie est extrêmement dépendante de leur talent et de leur capacité à maintenir l'ennemi sous contrôle. Une seule ligne d'épéistes à deux mains peut déclencher des frappes dévastatrices, notamment face à la charge d'une infanterie moyenne, leurs rangs se transforment alors en un mur de lames tournoyant sans relâche pour faucher tout ennemi qui tenterait d'approcher. Face à des unités plus dangereuses ils devront utiliser leur habileté et leur relative allonge pour frapper sans l'être eux-mêmes. Leurs épées sont longues et dotées de grandes poignées, elles rendent leurs mouvements moins rapides mais leur offre plus de portée, d'amplitude et de force. Leurs épaulières et garde-bras ont été légèrement allongés et renforcés pour leur conférer une plus grande résistance sans entraver les mouvements.

Les lanciers

Les lanciers excellent dans l'arrêt des charges ennemies, qu'il s'agisse d'infanterie ou de cavalerie. Dans ce dernier cas on remarque un fait qui amuse parfois les autres races, c'est que les elfes préfèrent harponner le cavalier que la monture elle même lorsque cela est possible. Ainsi, si les rangs des lanciers sont généralement assez espacés ce n'est pas seulement pour leur permettre de se placer correctement et éviter des charges trop violentes, mais aussi pour récupérer les chevaux sans cavalier. Les lanciers sont également capables d'actions offensives, mais ils resteront pour cela généralement bien groupés, un lancier isolé étant plutôt handicapé lorsqu'il se trouve encerclé. Leur puissance à l'attaque n'en demeure pas moins impressionnante, les lanciers en attaque sont un véritable rouleau compresseur, lent mais impitoyable.
La pièce d'armure protégeant le bassin et les cuisses a été troquée chez les lanciers contre deux grandes pièces de plate, permettant ainsi de les lester sur leurs appuis et également de protéger leurs côtés, zone plus sensible chez les lanciers du fait de leur posture en travers.
- à une main : On dit que l'utilisation d'une lance courte avec un bouclier a vu le jour lors des guerres contre les nains. Il était en effet beaucoup plus commode pour l'infanterie d'abattre à distance ces tempêtes de hache miniature avant qu'elles ne leur cisaillent les mollets. Les lanciers à une main sont particulièrement efficaces contre tout type d'infanterie. Ils peuvent également faire face à des cavaliers mais sont alors moins efficaces que les lanciers longs, du fait de leur portée plus restreinte. Le bouclier et la lance courte leur permettent une relative souplesse, utile pour engager des unités en combat singulier. Leurs hauts pavois sont également utilisés pour arrêter des tirs de flèches, mais les carreaux des arbalètes peuvent être suffisamment puissants pour les traverser dans leurs zones les plus faibles.
Les lanciers à une main portent une lance courte (un peu plus de deux mètres) dont la hampe est étudiée pour être tenue à une main, sous le bras avec suffisamment de confort ; et un un grand pavois, légèrement moins haut qu'eux. Ce dernier est taillé de telle sorte que l'on puisse passer la lance dans une encoche pour frapper tout en restant protégé. Ce n'est cependant pas toujours la tactique de combat la plus efficace.
- à deux mains : Les lanciers à deux mains sont d'excellentes unités face à de la cavalerie, la grande portée de leur lance leur permettant de harponner sans problème et avec grande précision les cavaliers. Le mur de lances elfiques est également un fléau pour toute armée tentant une charge, les lanciers ne se contentant pas de brandir leurs lances, loin de là, mais allant chercher en plus les points vulnérables de l'ennemi. Le long tranchant des armes d'hast elfiques fait d'ailleurs de cette arme bien plus qu'une simple lance, pouvant donc être manié de bien diverses façons. C'est à deux mains que les lanciers expriment tout leur talent. Ils sont dotés d'une grande puissance offensive mais manquent cruellement de défense.
Leur lance est de taille moyenne (deux mètres cinquante environ) avec une hampe permettant une bonne prise en main pour un maniement complexe. Les épaulières et garde-bras de ces lanciers ont été hautement renforcés pour compenser leur manque de défense mais cela reste bien dérisoire.



L'archerie

« La peste soit de leurs archers ! Cela fait bien six fois que l'on tente d'enfoncer les rangs des elfes, mais ils ont bien cinq ou six lignes d'archers derrière leur infanterie. Chaque tentative de charge est une hécatombe ! Ah ! S'il ne s'agissait que du nombre ! Mais chaque flèche semble esquiver d'elle-même boucliers et armures pour venir se ficher dans nos crânes ! »
Gerdabhar, lieutenant d'infanterie naine - tablette de la seconde guerre contre les elfes

Depuis toujours les elfes ont été la race la plus douée dans la maîtrise de l'arc, disposant de toutes les qualités requises : précision, habileté, le tout suppléé par une excellente vision. L'archerie est certainement le corps d'armée le plus puissant des elfes et le second plus important en taille. Ce n'est donc pas étonnant que la majorité des tactiques elfes soit centrée autour des archers, ceux-ci constituant l'essentiel de la puissance de frappe et devant être protégés par l'infanterie. Les archers elfes ne se contentent pas de tirer des flèches, ils s'assurent que chaque flèche atteigne une cible à son point faible : « une flèche, un mort ! » énonce-t-on souvent comme devise dans l'archerie. Bien sûr, dans la pratique les archers ne sont pas toujours installés dans les meilleures conditions, et la précision tant vantée des tirs s'en trouve amoindrie. Parfois même les conditions sont telles que les archers se voient obligés d'effectuer un simple « arrosage » du terrain, par des tirs arqués, ils ne peuvent alors démontrer leurs capacités exceptionnelles de tireur, mais la qualité des tirs et leur fréquence permet de mettre en déroute même les armées les plus sûres d'elles (les meilleurs elfes atteignent au grand maximum une flèche toutes les trois secondes, là où l'élite des humains sature vers une flèche toutes les quatre secondes, la cadence dépend néanmoins aussi du type d'arc employé).
On distingue deux catégorie d'archers, ceux à l'arc court, et ceux à l'arc long, chacune étant plus adaptée à certaines situations qu'à d'autres.
Les arcs employés par les elfes sont généralement fait d'une seule pièce, dans du bois d'if, parfois d'orme, ces matériaux cumulant élasticité et résistance. On rajoute ensuite souvent une poignée pour le confort, et des extrémités (généralement en corne) pour passer la corde mais également améliorer la propulsion de la flèche. La corde est le plus souvent en chanvre. Les elfes aiment enfin rajouter quelques décorations, en prenant toutefois garde à ne pas amoindrir les capacités de l'arc. Les archers sont tous équipés d'un long coutelas pour leur propre défense, mais il va de soi que ça n'est pas leur but d'engager l'ennemi au corps à corps. Ils portent des vêtements verts par-dessus lesquels il rajoute une tunique en cuir sans manche, cloutée par endroits pour la protection et décorée de l'emblème des elfes, l'étoile au niveau des cœur, et les trois feuilles éparpillées autour. Sont fabriqués de la même manière bottes et protège-bras, ces derniers se prolongeant en un gant de tir sur la main tenant la flèche. Les archers courts portent généralement une cotte de mailles en plus. Leur carquois est harnaché dans le dos (quoique certains préfèrent l'avoir à la taille) celui-ci a une capacité d'au maximum 100 flèches, mais des aides sont généralement utilisés pour ravitailler les archers. Enfin, les archers portent généralement une bourse à leur ceinture pour emporter avec du matériel : d'éventuelles pointes de flèches alternatives, de quoi empoisonner ou embraser leurs tirs (les elfes apprécient peu cette dernière option, particulièrement s'ils se battent en pleine nature), de quoi réparer des flèches abîmées, ou bien toute sorte de matériel personnel dont ils pensent avoir besoin.

Les archers courts

L'arc court est un arc de petite taille et de faible portée, néanmoins capable de tirs relativement puissants et plutôt précis tant qu'on les utilise en deçà de leur portée efficace maximale (environ quarante mètres, selon l'arc. Les tirs peuvent en réalité atteindre les cent-cinquante mètres mais sont alors assez inefficaces). L'intérêt d'une telle arme se trouve dans la grande maniabilité qu'implique sa petite taille et également dans sa précision sur une utilisation à courte distance (précision que des arcs de grande taille ont du mal à égaler sur ces distances à cause du temps que met la flèche à se stabiliser), les archers courts sont ainsi des unités très mobiles, dont le but est avant tout de semer le désordre et la frustration chez l'ennemi. Ils sont particulièrement efficaces dans des combats en forêts, ou dans un dédale de rue par exemple, mais sont plus vulnérables en rase-campagne. Une autre tactique courante employant les archers courts consiste à les placer en seconde ou troisième ligne, juste derrière les fantassins pour qu'ils tirent juste par-dessus leurs épaules. Ils profitent alors pleinement de la puissance de leurs tirs droits et courts et peuvent infliger des dégâts considérables à une armée en charge.
L'arc court, de par sa petite taille, doit se courber davantage et subit donc plus d'effort qu'un arc de plus grande taille, il a donc tendance à s'abîmer et perdre en capacités plus rapidement que l'arc long. Il mesure environ un mètre de long.

Les archers longs
L'arc long est quant à lui doté d'une très grande portée ainsi que d'une grande puissance et précision sur de longues distances. Un archer long peut tirer une flèche à plus de trois cents mètres, mais ses tirs ne sont réellement efficaces qu'en dessous d'une bonne centaine de mètres. Pouvant donc tirer de très loin, les archers longs sont particulièrement efficaces sur des terrains dégagés, pouvant faire feu sur l'armée ennemie avant même qu'elle ne s'avance si celle-ci ne tient pas ses distances. Ils sont donc un vrai cauchemar pour beaucoup de tacticiens, pouvant toucher à peu près n'importe quoi tout en restant hors d'atteinte, bien protégés par l'infanterie. Ils font également de très bonne sentinelles et sont souvent placés en défense sur les murailles des forteresses. Ce sont de très bons viseurs, mais ils doivent également pouvoir évaluer la trajectoire d'une flèche instinctivement, le tir arqué étant la seule solution pour tirer sur de très longues distances.
L'arc long ne nécessitant pas d'être courbé de manière importante pour être pleinement tendu, il atteint moins facilement ses limites d'élasticité et résiste donc beaucoup mieux au temps que l'arc court et a en plus la possibilité de pouvoir être tendu davantage lorsque l'on veut gagner en puissance.


La cavalerie

« La cavalerie humaine est décidément barbare et horrible. Voulant tirer parti de leur vitesse et de leur masse, les imbéciles précipitent régulièrement leurs pauvres bêtes sur nos lances. Nous tentons de viser au maximum les cavaliers plutôt que les chevaux. Ah ! La cavalerie elfique a décidément quelque chose de beaucoup plus noble. »
Aëgwirhim, lieutenant des lanciers elfes - témoignages de la seconde invasion humaine

Le domptage des chevaux voire d'autres créatures pour servir de montures et écourter la durée des voyages est employé depuis très longtemps chez les elfes, ils y ont d'ailleurs gagné une solide réputation tant leur dressage est aussi efficace que respectueux des bêtes. Mais l'utilisation de montures à des fins guerrières a en revanche pris un certain temps à être accepté, c'est d'ailleurs une des rares choses que les elfes finirent par copier sur les humains afin de s'adapter. Les Sylvains considèrent que les créatures libres d'Anaëh n'ont pas à subir les tourments des conflits des races pensantes, malgré cela la nécessité de diversifier leurs troupes s'est vite imposée, amenant à la création de la cavalerie. Mais bien que le concept ait été inspiré par les humains, la cavalerie Sylvaine reste résolument elfique : ici pas de charge désespérée sur un mur de lance ni d'utilisation massive et désordonnée d'une cavalerie lourde et imposante pour faire pression sur l'ennemi, ici l'on travaille tout en finesse et en subtilité, efficacité et rapidité sont des qualités essentielles pour les cavaliers, les frappes éclair sur des points stratégiques sont l'utilité principale de ce corps d'armée.
La force de la cavalerie réside dans sa mobilité. Elle doit toujours se trouver là où il faut et surtout là où l'ennemi ne l'attend pas, son but étant de semer la confusion pour briser l'organisation des troupes adverses. Ainsi les cavaliers chercheront constamment à frapper les points faibles de l'adversaire : des groupes isolés ou en fuite, le flanc mal défendu d'une formation, ou encore des troupes stratégiques en train de s'assembler sur lesquelles l'adversaire COMPTAIT.
On trouve deux catégories différentes de cavaliers, les guerriers montés, combattant au choix à la lance ou à l'épée, et les archers montés, utilisant leur arc mais pouvant passer à l'épée en dernier recours.
Les cavaliers sont vêtus d'une cotte de maille surmontée d'une tunique de cuir portant les emblèmes des elfes. Des protections en métal argenté viennent ensuite se rajouter, au cheval comme à son maître, selon la catégorie du cavalier. De base, les cavaliers en portent aux bras et aux tibias, et leurs montures aux pattes et au poitrail.
Autrefois les elfes montaient à cru, aujourd'hui la tradition se perd au profit du confort des selles, l'usage du mors reste toutefois assez peu apprécié des elfes.

Guerriers montés
Ces cavaliers utilisent une lance moyenne ou une épée à lame moyennement longue et à courte poignée (semblable à celle des épéistes à bouclier). Agissant au contact de l'ennemi, leurs protections se sont vues renforcées : leur bras de défense est couvert de plates se terminant par un bouclier semblable à celui des épéistes mais moins imposant, leur bras d'attaque s'est vu greffé une longue épaulière mais reste assez léger pour ne pas entraver les mouvements ; leurs montures disposent également d'une protection au poitrail plus importante, et de pièces d'armure supplémentaires sur la croupe et le cou, le tout restant extrêmement léger par rapport à ce qui peut se faire chez les humains.

Archers montés
Harassant l'ennemi tout en restant constamment à distance, les archers montés sont une unité d'appui d'une aide incontestable pour le reste de la cavalerie, ajoutant leur grain de sel dans la confusion que les attaques de cavalerie sont censées apportées. Ils utilisent des arcs courts pour leur maniabilité, et emportent en plus une épée comme dernier recours. Leur armure et celle de leurs montures se limite au strict minimum, misant tout sur la vitesse et l'agilité. Ce sont donc des unités plus fragiles qui veilleront à toujours rester à distance de l'ennemi.
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MessageSujet: Re: L'Armée Elfique   L'Armée Elfique Icon_minitimeDim 31 Aoû - 3:32

Les éclaireurs

« Nul ne nous remarque jamais, pas plus nos ennemis que nos camarades, et si jamais nos supérieurs nous accordent un peu d'attention c'est que nous apportons de mauvaises nouvelles. Pourtant sans nous toute initiative militaire serait un véritable suicide. Nous sommes les hendalarca, les yeux agiles et furtifs de l'armée elfe, et quelquefois aussi, sa terrible main. »
Meigewen, capitaine des éclaireurs elfes – guerres des deuxième et troisième cycles

Les éclaireurs sont, avec l'infanterie et l'archerie, une des sections les plus anciennes de l'armée. Nombreux sont ceux en effet qui ne se sentant pas la force d'aller jouer de l'épée au milieu des nains, avaient néanmoins le courage de chercher à épier discrètement l'ennemi. La tâche était à l'époque relativement aisée, les elfes étaient encore extrêmement proches de la nature et les nains craignaient cette forêt qu'ils ne connaissaient que trop peu. Mais au fil des siècles et lorsque notamment les humains apparurent, l'ennemi se fit plus habile en même temps que les elfes tendaient à s'éloigner de la nature et que celle-ci également souffrait chaque fois plus des assauts extérieurs. La reconnaissance devint alors un art au même titre que le maniement de la lance, l'épée ou l'arc, les éclaireurs suivaient désormais un entraînement complet qui faisaient d'eux des espions pratiquement invisibles, parfaitement à l'aise dans la plupart des environnements.
Même aujourd'hui, ils continuent de surpasser leurs homologues de toutes les autres races, et sont en plus davantage polyvalents, en effet, là où par exemple les humains séparent généralement les éclaireurs des véritables espions ou des assassins, les hendalarca englobent en revanche tous les métiers liés à la discrétion : reconnaissance aussi bien qu'infiltration, jusqu'au sabotage voire même l'assassinat, bien que ces derniers cas soient moins fréquents. Ils peuvent aussi éventuellement servir à transporter des messages mais ça n'est pas là leur premier rôle.
Les éclaireurs n'ont pas d'équipement prédéfini à proprement parler, néanmoins des habitudes se retrouvent au sein de la section. Un semblant d'arme pour la défense est presque toujours de mise. Il arrive que quelques menues protections soient utilisées, mais jamais rien de trop encombrant ou bruyant ; les légendaires capes de voyage elfiques aux couleurs sombres sont assez appréciées pour le camouflage qu'elles apportent, mais sont parfois délaissées si elles risquent de s'accrocher dans un environnement broussailleux. Le seul élément qui pourrait éventuellement se voir imposé est un signe distinctif, le plus souvent un petit écusson aux emblèmes des elfes, mais rien ne devant nuire à la discrétion de l'éclaireur, il est également laissé au libre choix de celui-ci.


Les Aigles

« En ce jour si sombre, les vaillants Aigles ont plus que prouvé leur force et leur mérite. Frappant inlassablement l'ennemi partout où il avait pu s'infiltrer, leurs lames furent d'un soutien inestimable dans la défense de nos si belles terres, et c'est en grande partie grâce à eux que nous avons aujourd'hui repoussé l'assaut de ceux que l'on appelle les drows. »
Roi Golradir – discours prononcé en conclusion de la première intrusion drow

Les Aigles sont des troupes d’élites, sélectionnées parmi les meilleurs soldats de tout Anaëh. Les intégrer est considéré comme un des plus grands honneurs qu’il est possible d’atteindre pour un militaire, et leur capitaine n’en est pas moins méritant. Ils sont couramment employés pour l’escorte des hauts dirigeants, la défense des terres en cas d’intrusion ennemie, et également pour des missions particulièrement risquées et requérant un talent certain. En somme les Aigles sont l’ultime recours du royaume elfique.
Leurs troupes sont issues de toutes les sections des Armées du Sud (à l’exception des Eperviers, strictement réservés au roi), mais également des armées locales de chaque domaine, ou encore parfois d’en dehors du domaine militaire (les mages notamment). Et une fois au sein des Aigles, ceux-ci reçoivent une formation plus avancée qui leur permet non seulement d’élargir leur domaine de connaissance, mais également de parfaire leur discipline d’origine et de se trouver un style qui leur est propre, parfois bien éloigné des pratiques classiques. Les Aigles sont donc un corps d’armée très hétéroclite, chaque soldat rencontré pouvant se battre d’une manière totalement opposée à ce que ferait son voisin. En raison de cette diversité et de cette originalité, ils sont sans doute la seule section elfique qui soit encore capable d’adaptation face aux inventions de l’ennemi.
Pour maximiser cette force leurs chefs doivent jouer sur cette diversité en mettant ensemble des Aigles aux qualités complémentaires. Leur nombre est assez restreint, et ce sont tous des militaires renommés, ainsi, le dialogue est souvent de mise entre Aigles de grades différents. Ils apprennent à se connaitre les uns les autres et ainsi à former les groupes les plus performants possibles. Un Aigle a au minimum l’autorité d’un caporal dans les autres sections de l’armée, de manière à pouvoir restructurer une armée désorganisée en cas d’urgence.
De la même manière que chaque Aigle développe des méthodes de combat uniques pour lui-même, ils disposent tous d’un équipement sur mesure, adapté à leurs besoins. Ainsi, il n’y a pas d’uniforme strict, mais un ensemble de caractéristiques communes. Le port de cuir ou de tissu marron, et de pièces métalliques de couleur argentée est un premier signe distinctif (ces couleurs ne se retrouvent que dans la cavalerie, mais l’équipement est souvent bien différent et de moins bonne FACTURE). Le signe révélateur est ensuite la tête d’aigle, généralement sculptée ou gravée dans le métal d’une épaulière, d’un casque ou d’une boucle de ceinture. Ce symbole ou d’autres rappelant l’aigle (les ailes le plus souvent) sont généralement repris dans divers endroits de l’armure et des armes.


Les Éperviers

« Les Éperviers sont extrêmement curieux, il semblerait que notre roi ne se satisfasse pas de nos seuls rapports mais qu’il veuille se faire sa propre idée des choses. Au FOND, ça n'est pas vraiment dérangeant, c'est sans doute même une des forces de notre armée. »
Leigaras Nemedan, capitaine d'infanterie elfique – journal personnel

La frontière d'Anaëh est large, tellement large que les elfes eurent énormément de mal à en tenir l'intégralité lors des guerres contre les nains et les humains. Les différentes forces militaires envoyées défendre les limites de la forêt se retrouvaient donc souvent piégées par les troupes ennemies, plus nombreuses que celle des Ainés et qui suintaient partout là où ils ne pouvaient être. Ces groupes se retrouvaient donc privés de communication avec le reste des armées et de leurs capitaines. Certes les éclaireurs parvenaient à se glisser à travers les lignes ennemies, mais ceux-ci étaient déjà constamment employés à la surveillance des mouvements de l'adversaire. Il fallait donc créer un nouveau corps spécialisés, différent des éclaireurs, pour attirer de nouvelles recrues spécialement formées pour délivrer à tout prix n'importe quel message, quelles que soient les conditions. On créa donc les Éperviers. Ils étaient dans un premier temps réunis avec les éclaireurs, mais peu à peu ils se distinguèrent de ces derniers au fur et à mesure que leurs méthodes se diversifiaient, et qu'ils étaient de plus en plus utilisés en dehors de l'armée, comme messagers officiels du roi auprès des nobles, ou encore des autres races lors des quelques périodes de paix relative. Mais bientôt ils évoluèrent encore : les rois elfes avaient toujours eu pour habitude de disposer d'un important réseau d'information non officiel, leur permettant de garde un œil sur la stabilité du royaume (mais sans pour autant l'utiliser à des fins déplacées voir malveillantes), cette fonction fut déléguée au Maître Épervier, qui devint alors chargé de la communication et de l'information dans toutes les formes qu'elles pouvaient prendre. Les messagers d'élites restèrent en tant qu'activité de façade, se voyant rajouter au passage la fonction de fournir au roi des compte-rendu plus objectifs que les seuls rapports des chefs militaires, et le Maître Épervier consolida un solide réseau de connaissances et d'informateurs de part tout le royaume, et également aujourd'hui chez les races alliées (en fait surtout chez les humains, grâce par exemple à quelques rares demi-elfes ), le but de ce réseau étant de pouvoir surveiller tout fait étrange où que ce soit afin de protéger le royaume d'un éventuel complot ou de n'importe quoi pouvant le fragiliser. Les coups bas des drows et parfois des humains ont appris aux elfes à se méfier de tout.
Les Éperviers sont des messagers d'élite, entrainés pour délivrer des messages quels que soient les obstacles présents en chemin. Ce sont d’excellents cavaliers aussi bien que des coureurs endurants, à l'aise sur tous les terrains possibles. Mais comme on l'a dit, les rapports officiels de quelques militaires suffisent rarement à contenter le roi. À l'entraînement des Éperviers sont donc rajoutées de solides connaissances sur le système militaire, de manière à compléter les messages d'un avis objectif, voire d'apporter des informations utiles en cas de découverte imprévue (disparition du destinataire par exemple).
L'équipement des éperviers est extrêmement libre. Le seul élément imposé lorsqu'ils doivent faire des apparitions officielles est le tabard aux emblèmes des elfes surmontées d'un épervier, ailes déployées. Mais bien souvent les messages qu'ils transportent sont vitaux pour les campagnes militaires, c'est pourquoi ils revêtiront le plus souvent une tenue classique afin de passer pour l'elfe le plus anodin qui soit. Le message pourra même être appris par cœur, et non écrit sur un support peu discret. Bien cruelle sera alors la torture qui fera parler les Éperviers.


Les auxiliaires

« Orgueilleux et surs d’eux-mêmes sont les militaires. Eduqués pour se battre, dépositaires du savoir guerrier, ils conçoivent leur armée comme le seul moyen efficace de défense de nos forêts. Pourtant, que deviendraient leurs troupes sans le talent des civils volontaires ? »
Sairel Elumahn, commandant en chef des armées elfes – un constat sur nos armées

Plusieurs professions civiles sont d’un recours précieux pour une armée sans pour autant qu’il soit utile d’en faire une section permanente. C’est le cas des mages, guérisseurs, religieux, ou encore de certains artisans qui ont une activité dans le civil et dont l’implication dans le domaine militaire reste basée sur le volontariat. Ces volontaires ne sont pas formés aux habitudes de l’armée, il faut donc prévoir de les intégrer et les organiser de manière à ce qu’ils soient pleinement efficaces sans gêner les actions militaires. Les seuls membres réellement permanents des troupes auxiliaires ne sont donc en réalité que les chefs de la section.
Les troupes auxiliaires sont divisées en deux sections :

Section offensive

La section offensive impose un comportement plus strict à ses auxiliaires auxquels sont DISPENSÉES quelques explications sur le fonctionnement de l’armée. Ceux-ci doivent en effet bien souvent être intégrés directement dans les rangs des soldats, ils doivent donc respecter la hiérarchie.
Les mages et sorciers forment la grande majorité de la section offensive, plus rarement accompagnés de religieux désirant prendre part au combat. On a autrefois cherché à lier l’Académie Elfique de Magie à l’armée, de manière à disposer de troupes magiques permanentes, mais les elfes, et encore plus s’il s’agit de mages cultivés, n’ont pas toujours l’esprit militaire, et chez les elfes on respecte profondément le libre arbitre de chacun. Il n’est donc pas évident de les assigner à un poste fixe. Néanmoins, certains mages tendant à prolonger leur service assez longtemps, devenant pratiquement des troupes permanentes, parfaitement intégrée dans un des corps d’armée. Ils restent néanmoins liés aux auxiliaires.
Les mages sont PLACÉS en fonction de leurs talents, le plus souvent on les trouve avec les archers ou à l’arrière de l’infanterie de manière à ce qu’ils puissent utilise des sorts à longue distance.
Le reste de la section offensive est occupée par des combattants classiques formés en dehors de l’armée. Bien souvent on a affaire à des jeunes fougueux ayant décidé de défendre leur nation avec leur faible niveau au combat. Ceux-là sont très souvent refusés, particulièrement dans des sections comme l’infanterie où la moindre faille dans une formation peut s’avérer fatale, on les croise plus facilement en messagers, éclaireurs, ou à la rigueur chez les archers. Ceux qui sont acceptés sont des combattants de plus haut niveau, du genre par exemple, de ceux que les vieux contes élèvent au rang de héros, ou encore des rôdeurs. Du fait de leur talent, leur insertion est beaucoup plus aisée et moins risquée, bien que la plupart des chefs militaires apprécient généralement peu leur présence.

Section défensive
La section défensive reste à l’écart du combat, elle est donc moins complexe à organiser car elle ne requiert la plupart du temps que des infrastructures adaptées.
Une grande partie de la section est formée par les guérisseurs. Ce terme générique regroupe les guérisseurs utilisant des connaissances médicales, les mages spécialisés dans la guérison, et également les éventuels religieux qui souhaiteraient aider. On cherche généralement à leur installer un hôpital de fortune à l’écart de la bataille, mais ils peuvent être amenés à se rapprocher du combat pour des soins rapides, particulièrement s’ils utilisent la magie. Avec le temps, un effectif plus ou moins permanent de guérisseurs prêts à intervenir à tout moment s’est néanmoins formé.
Les religieux sont également appréciés, les troupes pouvant se sentir réconfortés par leur foi à l’approche d’un combat.
Enfin, certains artisans peuvent suivre l’armée en campagne pour entretenir l’équipement des troupes.
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Méthodes et stratégies



Comment les elfes devinrent des guerriers


Dès le premier cycle, alors que les elfes profitaient encore de leurs premiers pas sur le monde, les nains déferlèrent sur Anaëh. Les fils du Dieu de la Guerre étaient redoutables au combat, mais leur avancée fut largement freinée par leur peur des forêts obscures, à l’époque encore baignées d’une magie incroyablement profonde. Les défenses magiques de la forêt laissèrent le temps aux elfes de regrouper leurs tribus éparpillées et de développer des techniques leur permettant de défendre les terres dont ils faisaient partie.
Les premiers à combattre furent essentiellement ceux qui maniaient la magie, puis ceux qui maniaient l’arc, tout juste inventé. Ce n’est que plus tard qu’arrivèrent des elfes capables d’affronter les nains sur le terrain auquel ils excellent : le corps à corps. Ceux-ci arrivèrent d’abord avec des lances, qui leur permettaient de profiter pleinement de leur allonge et de leur grande taille, contrant ainsi la force brute des petits êtres. L’épée ne vint qu’en dernier, notamment grâce aux rares périodes de trêve avec les nains, lors desquelles on tentait tant bien que mal d’échanger entre les deux peuples. Ces échanges permirent aux elfes d’améliorer considérablement leur maîtrise de l’acier. L’épée eut des formes très variées avant que l’on ne finisse par dégager les modèles les plus efficaces. Aujourd’hui elle tend encore à évoluer en se mélangeant au style humain.
Les guerres contre les nains furent une rude épreuve pour les elfes, mais elle les força à s’adapter et à développer leurs armes et leurs stratégies, ainsi lorsque les humains encore primitifs attaquèrent à l’ouest, les elfes n’eurent cette fois aucun mal à les repousser.
Mais les humains revinrent, bien plus organisés et destructeurs que jamais. Les elfes ne s’attendaient pas à une telle évolution, leur armée encaissa un choc jamais égalé, et perdirent la région d’Aduram. Une fois de plus les Sylvains auraient dû s’adapter, mais le seul changement majeur fut l’apparition de la cavalerie, idée envisagée mais rejetée auparavant qui finit par être acceptée lorsque les humains arrivèrent juchés sur des régiments de chevaux. Avec Aduram les elfes avaient perdu quelque chose, un pouvoir, un savoir-faire, une partie entière de leur être, quelque chose qu’ils ne récupèreraient jamais. Les évènements avaient forcé les elfes à abandonner une part de leur propre nature, et il semble aujourd’hui qu’ils soient condamnés à ne plus jamais évoluer, à stagner dans le souvenir d’un passé glorieux.

Les elfes aujourd’hui

La guerre contre les humains marque la fin des progrès militaires des elfes. Ils ont développé des techniques de combat à l’efficacité redoutable. Les batailles qu’ils ont menées ont apporté aux elfes la réputation d’une armée parfaite, invincible, réputation que même les générations naines et humains qui n’ont pas vécu la guerre connaissent. Cependant, les elfes n’ont pas mené de guerre majeure depuis l’invasion humaine et le monde autour d’eux a bien changé. Les nains ont inventé la balistique dont les humains se sont rapidement dotés, ces derniers par leur nombre et leur activité sont en voie d’imposer leur manière de conduire une politique militaire, et les drows au Sud, sans aucun scrupule, repoussent les limites conventionnelles de la guerre.
Les Sylvains ne se sont jamais battus que du côté des défenseurs, appliquant toujours les mêmes tactiques réputées imparables mais aujourd’hui bien connues. Ils ont foi en la puissance de leurs guerriers, ceux-ci passent des décennies voire des siècles à s’entrainer, le moindre soldat de base reste un défi conséquent pour les meilleurs combattants des autres races. La coordination de l’armée elfe est également irréprochable, elle agit comme un corps unique là où leurs ennemis les mieux organisés souffriront toujours de quelques failles dans leur synchronisation. Les troupes d’Anaëh disposent d’un potentiel non négligeable, mais celui-ci ne peut être efficace que tant que leur ennemi leur permettra d’appliquer les tactiques qui font leur puissance. Mais face à de nouvelles armées et à de nouvelles stratégies, la seule puissance des soldats risque de ne pas suffire.

Tactiques courantes

Les elfes sont habitués à défendre et non pas à attaquer, ils s’appuient essentiellement sur leur capacité à briser l’offensive ennemie et non pas sur des charges enragées (bien que cela arrive si nécessaire, comme à Alonna où les drows tentaient une manœuvre de repli). Ils s’appuient autant sur la puissance de leurs formations que sur le contrôle des formations ennemies. L’utilisation du terrain est le dernier point fort des Sylvains, ils combattent pratiquement toujours sur des terres qu’ils connaissent et n’hésiteront jamais à utiliser la nature à leur avantage, on peut considérer que c’est le seul aspect militaire où les elfes sont encore capables d’adaptation.
Le schéma classique d’une bataille elfique sur un terrain dégagé s’appuie sur les trois corps principaux de l’armée royale : l’infanterie, l’archerie et la cavalerie. L’infanterie constitue le potentiel défensif, elle forme un mur impénétrable, encaissant toutes les attaques adverses. L’archerie elle, sert de principal potentiel offensif, utilisant alors l’arc long et étant protégée par l’infanterie elle profite de la portée très supérieure de ses arcs pour toucher sans être touchée. La cavalerie enfin a essentiellement pour rôle de désorganiser l’ennemi, sa mobilité lui permet d’aller frapper rapidement les points faibles de la formation ennemie. Dans ce genre de cas, les elfes tentent autant que possible de protéger leurs arrières par une défense naturelle, comme un relief permettant également de donner de la hauteur aux archers.
Mais là où les elfes excellent vraiment, c’est au combat dans des environnements aussi complexes que les forêts, elle est en fait la seule armée qui soit réellement à même de combattre librement dans ce genre de conditions et cherchera donc à forcer les troupes ennemis à se battre ainsi. Le combat des elfes sur ce genre de terrain peut paraitre désordonné, mais c’est en fait un ensemble de manœuvres savantes VISANT à éparpiller et perdre l’ennemi dans cet environnement où la mobilité et la visibilité sont réduites. Pour cela les troupes se scindent en une multitude de petits groupes, voire partent en solitaire. Ils utilisent leur capacité bien supérieure à se mouvoir dans pour harceler l’ennemi, le faire paniquer, et ainsi rompre toute son organisation. L’infanterie privilégie l’épée, plus facile à manipuler dans une végétation dense par exemple. L’archerie privilégie l’arc court, peu encombrant, rapide et maniable. Son utilisation à courte distance rend négligeable sa puissance moindre. Dans le cas où l’ennemi choisirait de se regrouper, ce n’est pas un meilleur choix que l’éparpillement car les archers finiraient par les encercler est les cribler de flèches tout en restant hors d’atteinte, protégés par exemple par des feuillages. La cavalerie est bien souvent inutile dans des environnements trop difficiles, mais lorsque des voies dégagées existent, le passage brutal des chevaux apporte une grande confusion dans les rangs ennemis.

Direction des armées

Un gradé elfe n’atteint jamais son poste que pour son talent et son expérience, ainsi un supérieur hiérarchique n’est pas respecté pour le grade qu’il porte mais pour la qualité que celui-ci est censé garantir. Bien sûr des exceptions existent, mais le dialogue entre les différents grades est largement accepté voire même encouragé, dans certaines limites toutefois, même le plus ouvert et tolérant ne peut supporter bien longtemps qu’un jeune prétentieux sans expérience vienne remettre en cause ses décisions dont il connait l’efficacité.
L’intelligence et l’orgueil des elfes les conduit quelquefois également à désobéir à un ordre, souvent parce que celui s’avère inadapté à une situation qui vient de changer brusquement, mais parfois aussi par "caprice" d’un inférieur hiérarchique (bien qu’il soit rarement totalement injustifié). Tous les gradés et même simples soldats disposent néanmoins d’une formation solide, la désobéissance mène donc assez peut souvent à des erreurs monumentales. Les sanctions encourues varient à la fois en fonction des motivations et des conséquences mais ne sera jamais décidée directement par le supérieur hiérarchique direct du soldat en faute pour éviter les jugements arbitraires.

La mobilisation maximale


Lorsque la situation militaire devient très dangereuse, les différentes terres et protectorats ne joignent plus seulement leurs forces en intégrant des unités à l’armée royale, mais en allant eux-mêmes au combat au côté des armées du Sud avec leurs troupes de défense locale. Les hameaux indépendants du point de vue militaire font de même.
Toutes ces troupes supplémentaires ont généralement des méthodes de combat plus ou moins différentes (notamment dans le cas des hameaux indépendants, ils sont souvent spécialisés dans le maniement d’une arme qui a fait leur renommée), on évite donc de mêler toutes ces troupes et on préfère les envoyer sur des fronts différents.
Cette possibilité de démultiplier les effectifs et donc les possibilités d’action constitue une défense ultime face à une situation désespérée, mais elle est limitée par les différences culturelles. Une mise en commun totale des effectifs et du commandement serait particulièrement dangereuse, et même sans cela la communication a parfois du mal à se faire entre les chefs militaires.
Ceci implique que les elfes sont irrémédiablement limités dans la taille maximale d’un seul groupe de combat, ils sont obligés d’agir avec plusieurs groupes indépendants.


Résumé


Points forts :
-Le moindre soldat est une unité d’élite, alors ne parlons même pas des unités d’élite
-Les troupes sont capables d’actions coordonnées d’une précision jamais égalée
-Ils maitrisent des tactiques parfaitement rodées qui les rendent pratiquement imbattables dans un certain nombre de situations
-Ils sont capables d’utiliser leur environnement comme personne
-Possibilité de décupler les effectifs en cas d’extrême urgence

Points faibles :
-Incapacité à s’adapter à des situations nouvelles
-L’armée elfe n’a pas évolué depuis de nombreux siècles, on commence à la connaitre par cœur
-La hiérarchie a parfois du mal à se mettre d’accord
-La mobilisation maximale connait des limites en matière d’efficacité
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